Allan BUZARE, Ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne

Mis à jour le mercredi 5 juin 2024 , par Prisca DUCHARTRE-EXERTIER

Qu’est ce qui vous a poussé à exercer ce métier ?
Je suis passionné par l’aéronautique depuis mon plus jeune âge. Effectuer un métier dans ce domaine était pour moi primordial. C’était suivre une voie naturelle, une passion. Ce sont ce contact avec les avions et cet environnement aéroportuaire qui me plaisent dans mon métier. Pouvoir les voir décoller, atterrir et être un des acteurs permettant un écoulement sûr et optimisé du trafic aérien sont pour moi ce qui me meut chaque jour. Il n’y a rien de plus beau que de vivre de sa passion.

Quel est votre parcours ?
L’Ecole Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) est le lieu mythique de l’aéronautique, la référence européenne. C’est naturellement que j’ai toujours souhaité l’intégrer. Après un baccalauréat scientifique option Sciences de l’Ingénieur, j’ai entamé une classe préparatoire Physique Chimie Sciences de l’Ingénieur au lycée Gontran Damas. À la suite de ma préparation, j’ai réussi le concours permettant d’accéder au corps de la fonction publique IESSA (Ingénierie des Systèmes Electroniques de la Sécurité Aérienne) et j’ai pu intégrer l’ENAC.

Un mot pour les jeunes guyanais intéressés par l’aéronautique ?
L’aéronautique est un milieu de passion, un milieu de curiosité, un milieu de prouesses scientifiques, un milieu de diversités. Accéder à ces métiers n’est pas facile et nécessite des efforts intellectuels et parfois même financiers. Le chemin est long et tumultueux mais au bout se trouve la concrétisation d’un rêve. Durant mon parcours je m’inspirais beaucoup des grands aviateurs et il y a une citation de Latécoère qui me plaisait particulièrement :
« Les calculs de mes ingénieurs sont formels : le projet est irréalisable. Il ne nous reste donc plus qu’à le réaliser. ».

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